Wednesday, June 15, 2011

Et si … cette s*l*p* est sadique

Je disais justement à Jentilisa : elle ne dira rien de substantiel, elle écrira des textes gris sur gris, et quand tu l’auras lu et entendu, c’est comme dans ces moments où tu vas à l’Eglise, mais à la sortie, tu te sens encore plus vide et déboussolé qu’avant, et que tu ne te souviens d’un traître mot du prêtre ou pasteur.

Je croyais la connaitre, je croyais pouvoir prédire sa façon de nous torturer, je voyais tracée la suite logique des évènements.

J’ai eu complètement tort. Elle l’a dit, elle l’a écrit noir sur blanc, sans tergiverser. Et pas du tout dans le sens que je présumais. J’imagine bien l’effet de cette résolution sur celui qui avait crû à la consécration quelques jours plutôt: une douche glaciale.

Et finalement, il s’agit d’un remède qui nécessite l’impossible. Sikidy mila voatsiary. Bon, j’ai compris, je suis le malade, et elle est le guérisseur, mais un guérisseur sadique. Elle aime voir ma douleur durer, et les remèdes qu’elle propose ne servent qu’à faire endurer ma souffrance et pour que je dépende encore plus d’elle et de ses services.

Proposer un remède que le malade n’acceptera jamais de prendre, il faut être sadique pour le prescrire, sauf si …

Sauf si …

Sauf si elle aura le moyen de forcer le malade à prendre ces médicaments amers, et si elle veut s’appliquer à les lui faire avaler par la force.

Par la force.

Et vite.

Parce qu’il ne suffira pas de dire “tu les prends ou je te punis”. Le malade préfère la punition aux médicaments amers. Il faut lui faire avaler la pilule par la force, sinon, ce ne sont que des paroles; et lui, il continuera à souffrir.