Monday, November 2, 2020

Love, Death, Robots. Ep 1: 2020

Et si… on se fait une mini-série d’anthologie sur What-If?

Dans cette première épisode, je vais parler de l’année 2020, et la note sera très personnelle. De nombreux épisodes de cette mini-série parleront probablement de ma vie privée.

2009 a été une année noire pour beaucoup de Malgaches, ce que le “Légalistes” ont qualifié de “Coup d’Etat” avait un impact sérieux dans de nombreux ménages : perte d’emploi, hausse du coût de la vie, insécurité, violence subie, …
De mon côté, par contre, elle a introduit de bons changements. La société pour laquelle je travaillais était un sous-traitant de la compagnie Air Madagascar. Nous étions une trentaines d’agents, Malgaches, à travailler pour cette société sous-traitant, à Antananarivo. Le contrat entre Air Madagascar et cette société a été rompu, et elle a plié bagages. Je travaillais en tant que responsable informatique au sein de cette société depuis seulement deux ans à l’époque. Nous sommes donc une trentaine d’agents qui ont perdu leur emploi du jour au lendemain. Sauf que, pour moi, la “maison-mère” de ladite société a décidé de me garder. Je travaillais donc à distance, de chez-moi, depuis ce moment-là. Pour ceux qui aiment un titre “honorifique”, j’étais passé de simple employé à chef d’entreprise, du jour au lendemain. Sauf que c’était une entreprise individuelle, dans tous les sens du terme. Depuis ce jour, HomeMade Softwares est une “one-man company”, mais seulement sur papier. Je me considère toujours comme un employé même si mon employeur préfère le terme “Consultant”.
Mais ce qui va avec ce travail à distance, j’appréciais: augmentation de revenus, travailler depuis chez-moi, avoir la possibilité de voyager outre-mer tous frais payés de temps en temps, …

Avais-je mis 2020 comme titre de ce premier épisode?

Ah oui, le fait est que dix ans plus tard, je me suis lassé de ces “privilèges”. Quitter Madagascar pour 2 semaines pour motif professionnel n’était plus aussi excitant. La pseudo-liberté de travailler depuis chez-soi est devenue ce qu’est l’existence pour un mort-vivant, je suis devenu un peu esclave du travail. Je n’ai pas vraiment le temps pour consacrer deux semaines de vacances sans penser boulot, avec ma famille.
N’empêche, 2020 est une année d’accomplissement.
Pour cause de Covid-19, j’ai pu passer beaucoup de temps avec ma famille, et je ne quitterai pas le pays pour un bon moment encore.
J’avais une bataille juridique sur le plan personnel, qui commençait avant 2009, et j’ai pu jouir de ma victoire cette année. (Je suis en train d’écrire une autobiographie sur ce sujet).
Mes deux filles ont passé les examens cette année, CEPE pour la petite, elle l’a eu. BEPC pour l’ainée, elle l’a eu. Elle a également réussi le concours d’entrée au “Lycée” de son choix, ce que Harvard est aux universités –à ses yeux–.

J’ai donc décidé d’aimer 2020. J’ai décidé de l’apprécier et de me souvenir des bonnes choses que cette année à apporté. Au même titre que 2009, 2020 aura été une très belle année pour moi.

Qu’une année soit bonne ou mauvaise, cela dépend aussi de votre perception. Si vous laissez les ondes négatives des autres vous influencer, vous verrez que chaque nouvelle année est une année plus sombre que la précédente. Si vous décidez de mettre en avant les bonnes choses, aussi petites soient-elles, vous réaliserez que ça n’a pas été si mal que cela.

Je vous souhaite alors de passer les deux derniers mois de cette année dans l’optimisme, dans la joie, dans la bonne humeur et dans la foi et surtout dans l’amour. Harold, mon employeur en 2009 me disait toujours : tu n’es pas marié la société qui t’emploie.

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